Je suis arrivé le samedi 29/10/2005
je pèse 2.5 kg et mesure 49 cm
je vais bien ainsi que ma maman
Matis GERMANANGUE
Je suis arrivé le samedi 29/10/2005
je pèse 2.5 kg et mesure 49 cm
je vais bien ainsi que ma maman
Matis GERMANANGUE
Par un temps spendide, nous sommes partis à 17 en direction de l'étang de Médecourbe
quelques photos sont disponibles dans l'album sur votre gauche
le canapé est passé
la tapisserie est au mur
demain la suite
et dire que Poulette n'a pas voulu que je fasse du vélo à cause de la pluie alors que nous avons eu un soleil splendide,
Thibault et Emilie ont été contents de me voir bricoler.
Merci Poulette
!!!
Au lendemain d'une randonnée occitane dans le Gers, nous nous sommes retrouvés à 18 au parking St Louis pour découvrir le circuit balisé N° 2, le soleil et la lune ont joués avec nous.
j'ai profité du verre du soudeur amené par Marius comme filtre.
avant que les nuages nous cache presque tout, avant que le froid arrive
une pause pour regarder l'éclipse du soleil
Lundi prochain randonnée le long du canal du Midi
!!!
je cherche un rouleau, qui peut m'en prêter un ?
Quand faut il passer le rouleau, avant ou après avoir semé le gazon ?
Merci de me répondre par un commentaire.
!!!
En ce jour de fête, visite de la cathédrale de Saint Maurice à Mirepoix
dans la plus large cathédrale européenne
un extrait bien senti de la Maison des Consuls
véridique.
L'album photo est sur la gauche
!!!!!
Le concours vient de se terminer, grâce à votre persévérance nous avons obtenu 235 votes
encore merci pour votre patience.
j'invite les participants à venir goûter ma confiture de mûres ce matin encore 5.3 Kgs
entièrement sur BRAX, juste derrière chez Sophie !!!!
total 19.8kgs et toi Catherine ?
Demain matin rendez vous à 9h au stade nous reprenons la marche
Victor Emile ANTOINE, mon grand père maternel, est né à Nogent sur Marne en 1871. Le double prénom vient de ce que son père, allant le déclarer à la mairie avait oublié le prénom choisi par sa femme et le dénomma Victor alors que sa mère et tous ceux qui le connurent par la suite l'ont toujours appelé Emile.
Après son certificat d'études, il entre en apprentissage chez un menuisier, ses dons en dessin, la sureté de sa main et la précision de son travail orientèrent très vîte son activité vers l'ébénisterie et le meuble. Après en avoir fabriqué chez son patron de la rue St Antoine, il en construisit aussi pour sa famille. Il faisait aussi des jouets, mobilier de poupée ou objets adaptés à la taille des enfants, pour sa fille, plus tard pour ses petits enfants.
En 1891, il fit son service militaire. A l'époque, après avoir surmonté le traumatisme de la défaite de 1870, le pays commençait à penser à la revanche, d'où des lois successives pour allonger le temps du service militaire. Ce temps supplémentaire (6 mois ou 1 an ou plus), grand père le passe à pratiquer son métier de menuisier, dans des ateliers de l'armée, à Poitiers puis à Clermond Ferrand, aux Gravanches. C'est là qu'il rencontre un camarade, menuisier à lui, Charles MARTINOT, originaire de Chavignol, un village près de Saint Germain l'Herm, dans le Puy de Dôme. Ces camaraderies de régiment font souvent des liens solides, qui durent ce fut le cas ici. Comment cela se passa-t-il ensuite ? lettres ? voyages ?, les détails sont oubliés. Mais l'amitié avait franchi le siècle, et même la grande guerre, pour laquelle ni l'un ni l'autre n'avait été engagé dans des unités combattantes. Entre temps, chacun s'était marié. Victor Emile avait épousé en 1895 Léonie DUPETIT, blanchisseuse. Etaient nés un petit Emile qui mourut en bas âge, puis Louise en 1900. Autant d'occasions sans doute de se donner des nouvelles.... Charles Martinot, marié lui aussi, n'avait pas d'enfants. Les liens devaient rester assez fort pour que Charles dans les années 1920 fasse à son camarade la proposition de construire un pied à terre, une maison de vacances à Clermont. Une occasion se présentait : un vaste terrain, aux pied des Côtes de Chanturgue, en partie inconstructible en raison d'un projet de boulevard (qui sera réalisé en 1990 !) était à vendre pour la part utilisable en 3 lots de 600m2 chacun. C'était suffisant pour un projet modeste. Lui même Charles, qui après la guerre, était entré chez Michelin, avait retenu le lot central, sur la rue du Docteur Hospital et faisait construire sa maison.
Les conditions de vie avaient changé aussi pour la famille ANTOINE. Lors de leur mariage, ils n'avaient pour ressources que leurs salaires. Du fait de leur énergie et de la qualité de leur travail , ces salaires devaient être convenables. (Léonie bonne repasseuse, gagnait alors 3 sous de l'heure, parce qu'elle repassait 3 chemises d'homme à l'heure, en toile, avec plastron empesé, et aux fers chauffés au fourneau). Des habitudes d'économie serrée à la stabilité monétaire de l'époque ont permis, dans les premières années du 20ème siècle à Léonie de travailler chez elle à son compte et d'avoir bientôt plusieures ouvrières (jusqu'à 10, je crois). Mais la fin de la guerre entrainait des remises en question dans maints domaines, à dans les équipements. Il aurait fallu investir pour moderniser l'installation de blanchissage, mais l'âge avancait. Entre temps, Léonie se retrouvait héritière d'une tante fermière à Bures sur Yvette, disposant là de deux maisons. Le fonds de Nogent fut vendu et la famille ANTOINE s'établit en vallée de Chevreuse. C'est alors que survint la proposition de Clermont. Disposant de quelques moyens, grand mère trouve l'idée bonne et achète le terrain voisin de celui de son ami. En 1930, il fit construire une maison solide par un maçon du quartier, M. Pradoux, deux pièces sur sous-sol, avec possibilité de construire l'équivalent pour doubler la surface habitable.
Entre temps, en octobre 1926, Louise s'était mariée avec Patrice GODE, menuisier lui aussi. Il avait d'abord monté un atelier à Lonjumeau avec son frère Maurice, mais la mort accidentelle de celui-ci avait fait vendre le fonds et depuis Patrice travaillait à Paris, faisait chaque jour le voyage de Bures par le train. Il fallait partir à 6h du matin, pour rentrer vers 20h le soir. Ainsi les deux enfants nés en 27 et 29, ne voyaient leur père que le dimanche.
L'été 32, la famille GODE alla en vacances, pour quinze jours probablement, dans la maison de Clermont, tout juste équipée pour un séjour d'été. Patrice alla voir la ville. Il se rendit compte qu'il y avait une demi-heure de marche pour s'y rendre; il s'arrêta dans un ou deux ateliers de menuiserie qui semblaient bien travailler. Il revint un jour de sa tournée, en disant à son voisin Charles Martinot combien la vie paraissait plus simple qu'à Paris, il pourrait trouver de l'embauche, il rentrerait chez lui rapidement, peut-être même pour déjeuner. "Si j'avais ma caisse à outils, je crois que je resterais !". Le voisin lui indique qu'il avait toujours sa caisse à outils dont il n'avait plus l'usage depuis qu'il était chez Michelin. Il la lui prêterait volontiers le temps qu'il fasse venir ses affaires... C'est ainsi que nous sommes restés à Clermont cet été là. Nous avons découvert par la suite que les hivers auvergnats à cette époque étaient rudes. puis la maison fut aggrandie; les grands parents nous rejoignirent et la vie familiale s'organisa avec bientôt un 3ème enfant, en 1934. Nous étions installés en Auvergne.
Texte écrit par Michel Godé en juillet 2005 en vacances à Loguivy de la Mer, avec Annick et Maurice.
Arrivée en Août 2003
rayonnante dans ton bain
tu nous quittes sous un coup de dent...